A l’heure où nos modes de travail sont réinventées, ces nouveaux espaces en plein air viennent compléter la fonction productive des locaux par une fonction récréative et sociale, basée sur la communication et la fluidité des échanges.

Le secteur Nord de Paris a connu de nombreuses mutations urbaines liées à l’évolution des activités économiques depuis les premiers entrepôts, les premières usines, jusqu’aux espaces tertiaires d’aujourd’hui et l’arrivée de logements encore plus récemment. Pour accompagner ces évolutions, nous avons imaginé un trait d’union : une rue vivante en mesure d’évoluer et de s’adapter à des besoins présents et futurs, tout en s’inscrivant et en valorisant l’identité du parc des Portes de Paris.

Notre conviction est que les lieux de travail de demain puiseront leurs richesses dans les territoires sur lesquels ils sont implantés. Ces rues couvertes sont imaginées comme un ensemble de lieux capables de prolonger les espaces de travail. A l’heure où nos modes de travail sont réinventées, ces nouveaux espaces en plein air viennent compléter la fonction productive des locaux par une fonction récréative et sociale, basée sur la communication et la fluidité des échanges.

Les deux prototypes ont été imaginé comme des organismes vivants.

D’un côté un millepatte qui déploie sa carcasse, intriguant, il permet de susciter la curiosité des usagers et de créer un mythe autour de ce myriapode valorisant la mobilité douce et la rencontre. Les portiques en bois de réemploi supportent un toit de chaume, peu courant en ville, qui offre aux passants une protection végétale rafraichissante.

De l’autre, des entités autonomes et complémentaires. Maillage de fonctions diverses, les usagers passent de cellule en cellule au cours du trajet. Chacune d’entre elles vient enrichir l’activité du parc avec de la production d’énergie, de la protection de biodiversité et le stockage de ressources en eau.

Inscrites dans le site, ces rues couvertes se veulent être une invitation à la déambulation.